Deep abyss.
Mathilde, Mathilde,
Le temps s'est éteint sur l'amas d'éphémérides, les mots se sont tu, je n'entends plus le vent émerger sur ta tempe. Le saule ne verse plus de larmes sur le banc des êtres véhéments. Je sens encore nos souvenirs ondoyer dans les jardins fastueusement enjolivés, l'odeur utopique saillant dans mon cœur, les notes vacillantes dans l'air odoriférant. Tu étais ancrée en moi & le sourire accusant tes lèvres ne s'ébauche plus sur mes phrases désaxées. La candeur de tes joues coïncide avec l'ébène, où est l'éclisse de ta voix exhalante ? Mathilde, Mathilde, La subsistance ôta la peine de te tendre un nom. Tu es la chimère au corps illusoire, la divagation de mes nuits sans fin. L'innocence de mes rêves dépravés. Mathilde, Mathilde, la raison t'a achevée.