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LYRICAL BRAIN.
15 juin 2008

Deep abyss.

032

Mathilde, Mathilde,


Le temps s'est éteint sur l'amas d'éphémérides, les mots se sont tu, je n'entends plus le vent émerger sur ta tempe. Le saule ne verse plus de larmes sur le banc des êtres véhéments. Je sens encore nos souvenirs ondoyer dans les jardins fastueusement enjolivés, l'odeur utopique saillant dans mon cœur, les notes vacillantes dans l'air odoriférant. Tu étais ancrée en moi & le sourire accusant tes lèvres ne s'ébauche plus sur mes phrases désaxées. La candeur de tes joues coïncide avec l'ébène, où est l'éclisse de ta voix  exhalante ? Mathilde, Mathilde, La subsistance  ôta  la peine de  te tendre un  nom.   Tu es la chimère au corps illusoire, la divagation de mes nuits sans fin. L'innocence de mes rêves dépravés. Mathilde, Mathilde, la raison t'a achevée.




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Commentaires
S
Je trouve ça, un peu comme si... un peu comme si chaque mot résonnait avec tant de force et de douceur à la fois qu'on n'a pas d'autre choix que de relire ces quelques phrases, juste pour ces mots. Bravo.
E
Magnifique texte... :x
W
tu me scotches. <br /> d'habitude je déteste dire ça mais je reste bouche bée devant tes mots et waww, putain, tu me scotches.
S
Légèreté.
A
entièrement d'accord avec toi. <br /> seules les garces survivent dans ce monde de brute !!! mdr<br /> <br /> oui la vengeance c'est mal, mais c'est un baume au coeur. Il est un peu pas doué au bout d'un an de ne pas voir que tu ne l'aimes plus. Tu compte lui dire un jour ??? =D<br /> <br /> Allez tchao tchao entre garces on se comprend.
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